Un vieil homme asiatique assis au bord de la route, fumant une cigarette et tenant la laisse de son chien

Dai-chan, un chatbot assisté par une IA, fait le buzz sur internet. Ce chien virtuel, qui s’adresse aux seniors d’Osaka en dialecte local, a du mal à répondre correctement aux questions qu’on lui pose. Les erreurs de cette AI canine amusent les internautes japonais, mais les autorités locales défendent son rôle social. 

Dai-Chan, le pionnier des agents conversationnels canins pour les seniors d’Osaka 

Dans l’effervescente scène technologique japonaise, Dai-Chan s’impose comme une avancée révolutionnaire dans le domaine des agents conversationnels assistés par une IA. Lancé en 2023 par le département d’Osaka, Dai-Chan est vanté comme le pionnier de sa catégorie, une prouesse significative dans un pays où 10% de la population dépasse les 80 ans. Arborez un shiba inu, une race de chien emblématique du Japon, ce chatbot se distingue en répondant aux questions dans le dialecte d’Osaka. Cependant, malgré ses qualités, cette AI canine fait face à des défis, se heurtant parfois à des obstacles dans sa tentative de s’adapter à la complexité de la réalité. 

Une AI canine qui fait le buzz avec ses informations erronées  

L’AI canine, Dai-Chan, qui s’est imposée comme un émissaire virtuel, suscite à la fois fascination et perplexité. Questionné sur l’exposition universelle d’Osaka prévue en 2025, Dai-Chan fournit des informations erronées en annonçant son annulation, bien que des difficultés, telles que des retards dans les travaux, affligent l’organisation de l’événement.

Sa capacité à répondre instantanément, mais de manière déroutante, révèle les défis auxquels les intelligences artificielles peuvent être confrontées dans la gestion des actualités en temps réel. Interrogé sur la date du sommet des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo, ayant eu lieu les 7 et 8 novembre 2023, le robot conversationnel livre une réponse précise, mais incorrecte, affirmant que la réunion se tiendra le 4. Ces lacunes soulignent les limites actuelles de cette AI canine dans la compréhension et la restitution précise de l’information. 

Le chatbot confond report et abandon des Jeux olympiques à Sapporo 

Le chatbot insolite, Dai-Chan, révèle des lacunes dans sa compréhension des événements actuels. Interrogé par un journaliste de l’AFP sur les Jeux olympiques à Sapporo, que la ville aurait officiellement abandonnés, le bot fournit une information erronée en affirmant qu’ils ont simplement été reportés, exprimant même son impatience quant à la tenue future de l’événement. Ces erreurs soulignent les défis auxquels les logiciels de traitement automatique de langage naturel peuvent être confrontés lorsqu’ils interagissent avec des actualités en constante évolution, mettant en lumière la nécessité de perfectionner leur compréhension contextuelle pour garantir une diffusion d’informations fiables. 

Une intelligence artificielle qui fait rire le web avec ses réponses déroutantes 

Les réponses instantanées de Dai-Chan, largement diffusées par les internautes japonais et relayées par certains médias locaux, déclenchent des vagues de rires sur les réseaux sociaux. Bien que l’AI canine soit devenue le centre de l’attention pour ses réponses parfois déroutantes, les autorités locales prennent sa défense. Dans une déclaration à l’AFP, elles soulignent que le rôle de ce service intelligent est d’élargir les possibilités de communication pour les personnes âgées, précisant qu’il n’est pas destiné à fournir des réponses correctes à chaque occasion. Cette position met en lumière la dimension sociale de l’IA, mettant l’accent sur son utilité dans la promotion de l’interaction plutôt que sur une précision absolue. 

Quand l’IA apprend de ses erreurs 

Un représentant du département en charge du projet confirme que les utilisateurs semblent apprécier Dai-Chan tout en étant conscients des limites inhérentes à l’IA. Interrogé sur les critiques, l’assistant virtuel admet ses erreurs en déclarant : « Mais il est un peu difficile que les gens en parlent ainsi. Ne faut-il pas se tromper pour apprendre ? » Une réplique qui réflète la perspective évolutive de l’intelligence artificielle générative, soulignant que les erreurs sont nécessaires pour perfectionner ses capacités. Malgré les imperfections, l’acceptation par les utilisateurs suggère une compréhension croissante de la coexistence entre technologie et apprentissage continu. 

Avec ETX / DailyUp 

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