La DGCCRF révolutionne la lutte contre les faux avis en ligne avec une nouveauté Internet, baptisée Polygraphe. Ce logiciel permet de protéger les professionnels visés. Les données collectées seront soumises aux autorités compétentes lesquelles pourront investiguer selon les cas.
Cette nouveauté sur Internet qui démasque les faux avis sur le web
Une révolution dans le monde du web se dessine avec l’arrivée d’une nouveauté sur Internet très attendue : Polygraphe. Après avoir obtenu l’aval de la CNIL, ce logiciel innovant a reçu le feu vert via un décret daté du 1er juin 2023, autorisant sa mise en place pour une période de trois ans. L’objectif principal de cette nouveauté Internet est de protéger les professionnels contre les faux avis malveillants que leurs concurrents émettent.
Grâce à la collecte d’informations exhaustives, Polygraphe est capable d’identifier les auteurs de ces commentaires litigieux. Les informations ainsi recueillies seront mises à disposition des agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), leur permettant d’envisager des enquêtes concernant la publication de recommandations ou témoignages falsifiés par certains professionnels. Cette nouveauté Internet marque une étape cruciale dans la lutte contre la diffusion de fausses informations en ligne, renforçant ainsi la confiance des consommateurs envers les critiques publiées sur la toile.
Polygraphe : le logiciel révolutionnaire de la DGCCRF
Le logiciel Polygraphe, une nouveauté sur Internet, est développé par la DGCCRF pour lutter contre les faux avis publiés en ligne à l’encontre de professionnels d’un secteur. Il a été autorisé par la CNIL pour une durée de trois ans à partir du 4 juin 2023. Ce logiciel collecte et analyse les informations relatives aux opinions publiées en ligne, comme le nom, le pseudonyme ou l’identifiant de l’auteur, le texte du commentaire et la réponse éventuelle, ou encore les coordonnées du professionnel concerné. A noter que la diffusion d’une information erronée par un professionnel constitue une pratique commerciale trompeuse. Polygraphe a pour objectif de protéger les professionnels victimes de cette pratique, mais aussi les consommateurs qui peuvent être induits en erreur par des commentaires mensongers.
Positifs ou négatifs, les commentaires falsifiés brouillent la réalité en ligne
Les faux avis sur le web sont des commentaires mensongers ou biaisés qui visent à tromper les internautes sur la qualité d’un produit ou d’un service. Ils peuvent être rédigés par des professionnels, des concurrents, des prestataires rémunérés ou des personnes malveillantes. Ils peuvent être positifs, pour valoriser un établissement ou un site marchand, ou négatifs, pour nuire à sa réputation.
Pour les repérer, il faut être attentif à l’identité de l’auteur, au contenu et à la longueur, au vocabulaire employé et à l’orthographe, ainsi qu’à la date et à la fréquence du commentaire. Pour les éviter, il faut faire appel à un tiers de confiance certifié, privilégier l’échange avec les auteurs de témoignages, signaler les opinions suspectes aux plateformes et porter plainte en cas de préjudice. Dans tous les cas, la nouveauté Internet lancée par la DGCCRF devrait permettre de mettre fin à ces pratiques illégales en ligne.
Quid des données collectées ?
Les données collectées par le nouvel outil de la DGCCRF comprennent l’identité déclarée de l’auteur, tel que son nom, prénom ou pseudonyme, ainsi que les détails de son entreprise, tels que l’URL de son site web, son numéro de téléphone, son adresse e-mail et même ses coordonnées géographiques. De plus, le texte complet du commentaire incriminé est conservé afin d’étayer les enquêtes. Il convient de souligner que seuls les commentaires rendus publics sont soumis à l’analyse. Le décret qui réglemente ce processus stipule clairement que, en principe, il ne sera pas possible de s’opposer au traitement des données collectées par Polygraphe, garantissant ainsi l’efficacité de cette mesure dans la lutte contre les fauses informations en ligne.
Les professionnels peuvent désormais porter plainte pour protéger leur réputation
Grâce à une telle nouveauté sur Internet, la voix des professionnels est désormais entendue. En vertu du code de la consommation, toute publication par un professionnel d’un commentaire falsifié est considérée comme une pratique commerciale trompeuse. Ainsi, toute victime a désormais la possibilité de porter plainte. Cette nouvelle mesure est une réponse ferme à ces pratiques trompeuses, car elle est assortie de sanctions sévères : deux ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre 300 000 euros. Les établissements concernés peuvent désormais faire valoir leurs droits et protéger leur réputation contre ceux qui cherchent à nuire par des témoignages falsifiés.
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Avec ETX / DailyUp