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Instagram et TikTok ont annoncé jeudi un partenariat avec l’association e-Enfance pour aider les jeunes victimes ou témoins de cyberharcèlement. Les deux réseaux sociaux vont proposer un bouton d’appel pour contacter le 3018, le numéro national d’aide aux victimes des violences numériques. 

Le cyberharcèlement, un fléau que la plateforme de partage de photos de Meta veut combattre 

Instagram intensifie sa lutte contre le cyberharcèlement en introduisant une fonctionnalité novatrice. Désormais, toute personne signalant un cas de harcèlement se verra présenter un bouton d’appel téléphonique instantané. Cette option offre un accès direct aux écoutants, psychologues et juristes du 3018, une équipe disponible tous les jours de 09h00 à 23h00. Cette initiative vise à renforcer le soutien aux victimes de harcèlement en ligne en facilitant un contact rapide avec des professionnels qualifiés. En rendant ces ressources facilement accessibles, le célèbre média social de partage photos s’efforce de créer un environnement en ligne plus sécurisé et de réduire l’impact du harcèlement numérique sur sa plateforme. 

Comme Instagram, TikTok adopte des mesures pour assurer la sécurité des socionautes  

Au cœur de la bataille contre le cyberharcèlement sur Instagram et TikTok, celui-ci, particulièrement populaire chez la jeune génération, a pris des mesures supplémentaires. Pour TikTok, pas de bouton d’appel direct, mais plutôt un lien qui redirige les utilisateurs vers le site du 3018. Il s’agit là une ressource cruciale en matière de soutien. Cette initiative vise à rediriger efficacement les utilisateurs vers des conseils et une assistance professionnelle. Pour l’association e-Enfance, cette fonctionnalité était depuis longtemps un outil efficace attendu. Cela souligne l’importance de l’action proactive dans la lutte contre le cyberharcèlement. 

E-Enfance se félicite pour l’intégration d’un bouton d’appel pour les victimes de harcèlement en ligne 

La réalisation tant attendue d’une demande persistante a été saluée par Justine Atlan, directrice générale d’e-Enfance. Elle exprime sa satisfaction concernant l’intégration du bouton d’appel au 3018 ou le bouton de sécurité longtemps réclamé. « Nous réclamions cela depuis des années, y compris au niveau européen », a déclaré Mme Atlan. Elle a souligné que bien que cela ait pris du temps pour être compris, l’intégration d’un accès direct était une avancée significative. Cette nouvelle fonction permettra aux jeunes victimes, après avoir signalé un cas de cyberharcèlement, de bénéficier d’une prise en charge spécifique immédiate. Une initiative qui marque une étape cruciale dans la lutte contre ce fléau en offrant une assistance rapide et ciblée. 

De plus en plus de jeunes sont concernées par les violences numériques 

Les résultats d’un récent sondage mené pour e-Enfance en mi-octobre 2023 mettent en lumière une préoccupation croissante au sein des familles face au cyberharcèlement des jeunes. Alarmant, un quart des familles ont déjà été confrontées à cette problématique. Plus spécifiquement, 15% des élèves du primaire, 25% des collégiens et 27% des lycéens ont déjà été confrontés à cette forme de violence en ligne. Ces chiffres soulignent l’ampleur de la menace et la nécessité pressante d’actions éducatives et préventives pour protéger les mineurs des dangers en ligne. Ils soulignent surtout l’importance de sensibiliser davantage sur cette question cruciale. 

Le gouvernement dévoile son plan contre le harcèlement sur les réseaux sociaux 

En réponse à la prévalence du cyberharcèlement chez les jeunes sur les réseaux sociaux, le gouvernement a dévoilé fin septembre une série de mesures exhaustives. Ces initiatives vont du signalement systématique des cas de harcèlement pour une intervention judiciaire, jusqu’à la volonté d’exclure les élèves harceleurs des plateformes de réseaux sociaux.

Ces actions s’inscrivent dans le contexte alarmant où 86% des jeunes de 8 à 18 ans sont présents sur des sites de réseaux sociaux, avec une participation de 67% chez les écoliers, 93% chez les collégiens et 96% chez les lycéens. Cette démarche gouvernementale vise à protéger activement la jeunesse des ravages du cyberharcèlement, soulignant l’importance cruciale de réglementations adaptées aux réalités du monde numérique. 

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Avec ETX / DailyUp 

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