Le guide de l’OMS alerte sur les risques de l’utilisation de l’IA pour les soins médicaux, sans une bonne compréhension de son fonctionnement. Le document préconise une réglementation de l’intelligence artificielle qui transforme les traitements médicaux, mais nuit aussi aux patients si elle est mal déployée.
L’utilisation de l’IA, un atout pour les essais cliniques, le diagnostic et le protocole de traitement
Dans un monde où les données de santé sont de plus en plus accessibles, et où les avancées fulgurantes des technologies analytiques se multiplient, l’intelligence artificielle se révèle comme un catalyseur potentiel de révolution dans le domaine médical. L’Organisation mondiale de la santé, dans son document dédié à l’utilisation de l’IA, adresse un message fort aux décideurs publics. Cette technologie d’apprentissage automatique, basée sur la logique et les statistiques, est en passe de redéfinir la façon dont les soins médicaux sont administrés et améliorés.
L’utilisation de l’IA présente des opportunités inédites qui s’offrent à nous pour optimiser la prise en charge des patients, rationaliser les processus médicaux et développer de nouvelles solutions innovantes. L’avenir de la médecine semble être étroitement lié à l’exploitation judicieuse de ces avancées technologiques, qui pourraient révolutionner la manière dont nous comprenons et traitons les enjeux mondiaux sur le plan médical.
Le guide de l’OMS présente l’impact de cette technologie en matière de santé
D’après le guide de l’OMS sur l’utilisation de l’IA, cette technologie promet d’apporter des améliorations significatives dans divers aspects sanitaires. Parmi les domaines clés d’application, on peut citer les essais cliniques, le diagnostic, les dépistages de maladie, le développement de protocoles de traitement, et l’apport complémentaire aux compétences médicales traditionnelles.
Un exemple concret de l’impact positif de l’utilisation de l’IA se manifeste lorsqu’il y a une pénurie de spécialistes, notamment en radiologie. Dans ces situations, elle se révèle être un atout précieux pour l’interprétation d’imagerie médicale et d’images rétiniennes. Cette alliance entre l’intelligence artificielle et le domaine médical offre des perspectives passionnantes pour l’avenir de la médecine, démontrant le potentiel de l’utilisation l’IA à redéfinir les normes de soins et à étendre l’accès à des diagnostics de qualité.
La nécessité d’encadrer cette avancée technologique dans le domaine des soins médicaux
L’essor rapide de l’intelligence artificielle dans les soins médicaux suscite des préoccupations légitimes, comme l’a averti l’Organisation mondiale de la santé. Cette dernière souligne que, bien que l’utilisation de l’IA puisse offrir d’immenses avantages, son déploiement précipité, parfois sans une compréhension adéquate de son fonctionnement, peut présenter des risques, pour les patients comme pour les personnels soignants.
Les systèmes d’intelligence artificielle appliqués aux soins médicaux ont un accès direct aux données personnelles, soulignant la nécessité impérieuse d’un cadre légal robuste pour protéger la vie privée. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, met en garde contre des défis majeurs, tels que la collecte non éthique de données, les menaces pour la cybersécurité, ainsi que l’amplification des préjugés et de la désinformation. Cette innovation technologique représente une promesse pour la santé, mais elle nécessite une gestion prudente pour maximiser ses avantages.
Les enjeux et les opportunités de la régulation de l’intelligence artificielle
Un nouveau guide de régulation de l’intelligence artificielle promet d’apporter une efficacité accrue dans son usage révolutionnaire, selon l’OMS. Ce document vise à aider les pays à exploiter le plein potentiel de cette technologie dans des domaines cruciaux tels que le traitement et le dépistage du cancer et de la tuberculose, tout en minimisant les risques associés.
Le guide de l’OMS souligne que les systèmes dépendent fortement des données d’entraînement, ce qui fait de la réglementation une étape cruciale pour gérer les éventuels risques. En effet, les préjugés présents dans les données existantes peuvent être amplifiés par l’intelligence artificielle, ce qui peut entraîner des inexactitudes et des échecs, en particulier en ce qui concerne la représentation précise de la diversité des populations.
Ce guide de régulation s’avère être un outil essentiel pour une meilleure utilisation de l’IA tout en minimisant les impacts indésirables.
Réglementation : favoriser un usage plus éthique et plus équitable des intelligences artificielles
La réglementation joue un rôle essentiel pour atténuer les risques inhérents à l’utilisation de l’IA. L’Organisation mondiale de la santé insiste sur la nécessité de mettre en place des réglementations visant à garantir que les attributs tels que le genre, la race et l’origine ethnique des individus inclus dans les données d’entraînement soient clairement signalés. De plus, l’organisme préconise la conception intentionnelle des ensembles de données pour qu’ils reflètent de manière précise la diversité de la population.
Le guide de l’OMS recommande également des pratiques telles que la validation externe des données, l’évaluation systématique des systèmes pour prévenir les erreurs et les préjugés, l’obtention du consentement pour la collecte de données privées, ainsi que la collaboration entre régulateurs, patients, gouvernements et professionnels de la santé. Ces mesures visent à garantir que l’utilisation de l’IA soit éthique et équitable, tout en maximisant ses avantages dans le domaine de la santé.
Avec ETX / DailyUp